Quand l’école s’invite à la primaire socialiste

Publié le par desirsdavenirparis5

Sur la question scolaire, Hollande et Aubry jouent à fronts renversés. Décryptage par Philippe Chriqui.

Les syndicats enseignants se sont subtilement invités dans la primaire socialiste en annonçant depuis juin dernier, un mouvement de grève le 27 septembre, une date a priori sans rapport avec le scrutin. Résultat, les deux principaux concurrents, François Hollande et Martine Aubry, ont pris des positions à contre-emploi dont le but est avant tout de reconquérir un électorat devenu infidèle.

Le nombre d’élèves par classes est le dossier éducatif à traiter en priorité pour les enseignants (51%), au même titre que la maîtrise du français par les élèves à l’écrit et à l’oral (45%). L’insuffisance du nombre de professeurs arrive loin derrière (27%) . Les Français partagent ces priorités même si la grande majorité (82%) considére que le non-remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite est une mauvaise chose. Les enseignants ne sont pas opposé à de nouveaux recrutements. Mais ce n’est pas leur priorité. Pour eux, la question des moyens à accorder à l’école est plus globale et elle est indissociable d’une réflexion sur ses finalités.........

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Philippe Chriqui, analyste politique, spécialiste de l’opinion publique pour Le Nouvel Observateur 

Publié le 27-09-11 à 12:08    Modifié à 14:03     par Le Nouvel Observateur

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