Trois femmes de ménage racontent leur quotidien

Publié le par desirsdavenirparis5

Femmes de chambre dans des hôtels de luxe, femmes de ménage dans le nettoyage industriel, veilleuses de nuit dans une maison de retraite de banlieue... Trois femmes de ménage racontent en détail ce que des milliers d'entre elles, d’origine immigrées, subissent aujourd’hui en France. Témoignages.

Les yeux gonflés, allongée sur le canapé, Madeleine* se frotte le visage pour se réveiller. C’est que, le matin en principe, elle récupère. Veilleuse dans une maison de retraite en Ile-de-France, elle travaille de 19 h 00 à 6 h 30. A 44 ans, Madeleine est usée, fatiguée. « On n’a pas le choix, on s’habitue », lâche-t-elle du bout des lèvres. Voilà dix-huit ans que Madeleine exerce le métier de femme de ménage. Au tout début, en 1990, lorsqu’elle arrive du Congo pour rejoindre son mari, elle a pour objectif de finir ses études à Paris 8. Mais avec les petits boulots et ses deux enfants, le rythme devient vite ingérable. Elle lâche l’université et trouve, par le bouche à oreille, un emploi de femme de chambre à Disney.

"On se bourrait d'anti-douleurs"

"J’ai envie de progresser"/////  « J’ai fait deux fausses couches à cause des ménages »

///////Mère courage, Aïssatou a du faire face à un mari violent et à un travail épuisant. Elle revient avec dignité sur ses conditions de travail comme femme de ménage./////

« Quatre heures par jour dans le RER »

quartierspop.over-blog.fr/article-que-savez-vous-de-nos-vies-en-miettes-67194531.html

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