Affaire DSK: ce que pensent les femmes (et Martine Aubry)
Dominique Strauss-Kahn est un agent (involontaire) du changement culturel. Ce qui s'est passé dans la chambre 2806 du Sofitel de New York laissera plus de traces sur l’évolution des mœurs que sur le cours de la vie politique.
Martine Aubry se lance. Dans un souffle, elle avoue (Grand Journal de Canal +, le 30 août), après des propos obligés sur la présomption d’innocence et sur son ignorance des faits, «Je pense comme d’autres femmes sur l’attitude de DSK vis-à-vis des femmes». Sans plus de précision.
Mais que pensent, justement, les autres femmes? Le tremblement de terre qui, le 14 mai, a secoué le parti socialiste, et par ricochet la scène politique française, a-t-il été suivi de répliques sismiques sur le terrain des rapports hommes-femmes? DSK, a-t-il été, bien involontairement, un agent du changement culturel? La réponse est oui, si l’on se place à un horizon de moyen terme. Osons le dire: le mystère de la chambre 2806 du Sofitel laissera probablement plus de traces sur l’évolution des mœurs que sur le cours de la vie politique.
Commençons par ce qui, à priori, n’influence pas le vote: le débat sur les conceptions du féminisme.
Propos misogynes........
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Monique Dagnaud