Des difficultés d'enseigner le conflit israélo-arabe en France

Publié le par desirsdavenirparis5

 

Il aura suffi d'un mot, d'une phrase pour qu'une question d'histoire se retrouve censurée dans un manuel scolaire. Dans le cadre d'un chapitre consacré à « L'ONU et la question palestinienne, 1947-1948 », le nouveau manuel Hachette de première utilisait une photographie de Palestiniens chargeant des bagages dans une camionnette avec pour légende : « La Nakba. Les conquêtes de l'armée israélienne ont entraîné l'exode de près de 700 000 Palestiniens » (p. 139).

 

Dans la partie vocabulaire de ce chapitre, le terme Nakba est défini ainsi :

« Nakba : (“catastrophe” en arabe) expulsion de populations palestiniennes pendant la guerre israélo-arabe de 1948. »

Cette précision reflèterait-elle une dérive dangereuse pour la liberté de l'enseignement de l'histoire ? C'est ce que semble penser depuis quelques jours plusieurs associations juives de France qui dénoncent une « idéologisation » selon Richard Prasquier, président du Crif, et même une « révision de l'histoire » selon l'association Europe-Israël.

Un texte conforme aux avancées de l'historiographie israélienne


Le contrôle des manuels ne peut dépendre de l'Etat


Une logique politique qui suit les courants politiques israéliens


Israël semble rester une éternelle victime


Des conflits d'intérêts entre groupes de pression en France

Par Sebastien Ledoux et Samuel Ghi... | Historien Sociologue | 10/07/2011 | 17H54

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