Comment la Maternelle doit casser l'enfant-roi
L’association Familles laïques de Vaux-le-Pénil organise le samedi 20 novembre, de 9 heures à 13 heures, à la Maison des Associations, un colloque sur l’accueil des tout petits à l’école, et me demande une contribution écrite qu’elle mettrait en ligne sur son site (1).
Les (tout) petits à l’école : ou comment faire passer Monchéri-Moncœur, hier objet de tous les soins et soucis de ses parents, et de sa mère en particulier, du statut de dauphin unique à celui de citoyen, unus inter pares, — même si le mot peut paraître excessif, s’agissant de bouts d’choux (cailloux-hiboux-joujoux) qui pour certains tètent encore leur mère.
D’où les cris et les rugissements, parfois, souvent, à l’entrée de la Maternelle. Premier jour, première blessure (narcissique). Le choyé est noyé dans la foule de ses semblables - des deux sexes, de surcroît. Heureusement, il n’en est pas encore à l’âge où « les filles, c’est bête », et « les garçons, ça craint ».
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Jean-Paul Brighelli - Blogueur Associé | Mardi 2 Novembre 2010