La France à l’abri d’un accident japonais ?

Publié le par desirsdavenirparis5

Benjamin Dessus et Bernard Laponche, Mediapart, dimanche 13 mars 2011

Les deux graves accidents en cours sur deux des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi sont présentés en France par les porte-parole officiels comme la conséquence très spécifique d’un événement très exceptionnel et tout à fait improbable en France, un tremblement de terre de magnitude 8.9 et le tsunami qui s’en est suivi. Il est parfaitement exact que le cumul de ces événements a été le déclencheur de la séquence qui conduit à la situation actuelle : arrêt automatique des réacteurs à la détection de la secousse, comme prévu, réacteurs qu’il faut cependant continuer à refroidir par une circulation d’eau.

Mais la perte de l’alimentation électrique extérieure entraînée par l’effondrement du réseau après l’arrêt brutal de 11 réacteurs du pays implique de mettre en route les diesels de secours dont dispose la centrale pour actionner les pompes de circulation d’eau nécessaire au refroidissement. Et cette fois, c’est le tsunami qui en est responsable, semble-t-il : les diesels inondés refusent de se mettre en marche. D’où la surchauffe dans le cœur du réacteur avec les conséquences qui se déroulent actuellement sur les deux réacteurs accidentés et dont l’issue peut conduire à une catastrophe......

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Benjamin Dessus et Bernard Laponche, Mediapart, dimanche 13 mars 2011

Publié dans Ecologie-Environnement

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