Violence sociale

Publié le par desirsdavenirparis5

On connaissait le kidnapping. Voici le bossnapping. Et ça marche ! Après avoir été séquestrés une journée dans leur bureau, quatre cadres de l'usine Scapa de Bellegarde-sur-Valserine (Ain), se sont résolus à doubler les primes de départ pour licenciement de cette entreprise. Peut-être auraient-elles quadruplé si les otages avaient passé deux fois plus de temps en détention.
Que faire pour éviter une séquestration ou pour la vivre le mieux possible ? Des avocats en droit social conseillent à leurs clients de ne pas se séparer d'un "kit de survie", comprenant une trousse de toilette, du linge de rechange, etc.
Pendant ce temps, on apprend que le patron d'EDF, Pierre Gadonneix, vient d'obtenir une hausse de 25 % de son salaire, qui passe à 900 000 euros. Quant à Jean-François Cirelli, ancien PDG de GDF, sa rémunération a augmenté de 180 %, pour atteindre 1,29 million d'euros. Il fallait en effet harmoniser son traitement avec celui de Gérard Mestrallet, son homologue de Suez (lui-même augmenté de 18 % en 2008), après la fusion entre les deux entreprises.
On notera qu'aucune de ces mesures n'a été obtenue par la séquestration des membres des comités de rémunération. C'est toute la différence entre la violence sociale et la politesse patronale.

par Robert Solé
LE MONDE | 09.04.09 |


Intéressant  aussi :

Cette initiative citoyenne part d’une idée simple, à la portée de tous et toutes : malgré le mécontentement grandissant et partagé par la majorité des français quant à la situation économique et sociale actuelle et les réponses qui y sont apportées par les partis de gouvernement (PS et UMP),  nous ne parvenons pas à nous faire entendre, et les décideurs demeurent aveugles et sourds à notre colère, en se contentant de mettre, selon le bon vieux dicton populaire, “un cataplasme sur une jambe de bois”.

Malgré nos revendications, nos coups de gueule plus ou moins audibles, nos kilomètres de prose (je parle ici pour les blogueur(se)s et autres aligneurs de mots quel qu’en soit le support) plus ou moins convaincante, nous ne parvenons pas à nous faire comprendre, c’est un fait. Fillon l’a encore dit pas plus tard que le 19 mars, et Sarkozy le lendemain, et Hortefeux le surlendemain : les manifs ne servent à rien (Parisot avait déjà quant à elle été plus loin en nous mettant même en garde contre le fait que ces rassemblements avaient un coût économique qui les rendaient contre-productives… Il est donc interdit de ne pas être d’accord, intéressante argumentation !).

Aussi, je propose ici-même, en espérant être relayé par un mouvement exponentiel qui ne tient qu’à votre capacité (oui, à VOUS !) un moyen simple de nous faire entendre, tous et toutes, quels que soient nos handicaps, nos compétences, notre statut, notre lieu d ‘habitation, notre positionnement politique…  : en nous faisant voir : le carton rouge !

Imaginez ainsi un orateur face à une assemblée qui, sans cri, sans haine, sans violence, montre à celui-ci, instantanément, que ce qu’il est en train de dire provoque de l’opposition (carton rouge) ou, variable intéressante (on n’exprime souvent le contre, mais rarement le pour), un accord (carton vert).

Imaginez Nicolas Sarkozy face à une foule qui de près ou de loin lui signifie son opposition par une vague de couleur qu’aucune police du monde ne saurait arrêter, en brandissant, même de loin, aux fenêtres, des drapeaux, des cartons ou tout  autre objet rouge :  je propose donc ici ni plus ni moins qu’une révolution par la couleur….

Imaginez que suite à des propos aussi inacceptables qu’ ignobles de telle ou telle vedette du show bizz, ou au hasard d’un représentant de l’église catholique condamnant l’usage du préservatif  sur un continent qui connait trop bien les ravages du sida, l’auteur de ces vilennies se retrouve face à un mur de rouge, partout où il passe, et qu’il reçoive par courrier ou par mail des monceaux de cartons de couleur rouge, cela ne contribuerait-il pas un peu à changer sa  (notre) vision du monde ?  A moins qu’il ne soit daltonien….

Imaginez une banque ou une entreprise dans laquelle on entre tous et toutes avec un carton rouge, n’y aurait-il pas là un début d’action salutaire, d’autant plus intéressant qu’il est non violent, alors que tout un chacun craint les conséquences négatives d’une radicalisation des conflits sociaux actuels ?

je rêve d’un monde pacifié mais ferme en son expression qui sache dire oui ou non. Mais quand c’est non, c’est rouge !

Qui m’aime (ou pas) me suive !

Quand c’est non, c’est ROUGE !


Et quand c’est OUI, c’est VERT !


Faites passer ! Par tous les moyens à votre convenance et à votre disposition : téléphone, internet, (blogs, facebook, messagerie instantanée, sites militants),  la poste (tant que c’est encore possible), le tam-tam ou le bouche à oreille : c’est gratuit !

Résistance !


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