Les réseaux sociaux sont au centre de la crise tunisienne
Les réseaux sociaux, en premier lieu Twitter et Facebook, jouent un rôle fondamental depuis le début de la révolte en Tunisie. Ils sont une formidable caisse de résonance à l’intérieur et à l’extérieur d’un pays où l’information est censurée et la presse empêchée de travailler.
Cela fait un mois que les Tunisiens multiplient les messages en ligne contre le gouvernement du président Zine El Abidine Ben Ali : témoignages et informations abondent en temps réel. Un flux ininterrompu que le régime n’est pas parvenu à contenir.
« Twitter et Facebook jouaient un rôle avant même le début des événements. C’était déjà un moyen de contourner la censure. Mais aujourd’hui, cela a pris une ampleur inespérée. Ils jouent un rôle fondamental », témoigne l’historienne franco-tunisienne Leyla Dakhli, qui a travaillé sur les médias arabes.
« L’information s’est démultipliée, poursuit-elle. ......
|
Avec AFP |