Vox populi, vox dei

Publié le par desirsdavenirparis5




Investis de la légitime curiosité de leurs compatriotes, les journalistes s'arrogent parfois le droit d'infléchir cette dernière, comme le pantin de Gepetto s'émancipe de la tutelle de son créateur. Résultat, coiffée du bonnet d'âne, inébranlable il s'échappe et nous autres, pauvres auditeurs, assistons péniblement à son entêtement. Les exemples ne manquent pas. Trop nombreux sont les journalistes qui courent après "la petite phrase" - cette phrase sortie de son contexte qui fait le tour du pays et qui ne veut plus rien dire-, rares sont ceux qui ne se préoccupent pas des guerres d'images. Est-ce ainsi qu'ils se font les vecteurs de la démocratie, est-ce ainsi qu'ils font débattre les différentes voix du peuple ? S'ils veulent parler ragots et coups bas, pourquoi faut-il qu'ils le fassent devant les micros ? De risque de perdre toute possibilité de communiquer avec les électeurs, les politiques s'en accommodent comme ils peuvent. À cela je ne vois aucune exception, je ne pense pas qu'un seul homme ou qu'une seule femme politique ne se réjouisse de la qualité du débat médiatique actuel. Ou bien c'est qu'il ou elle n'a vraiment rien à dire. Aux autres, je dis toute ma compassion : il n'est pas facile d'exposer votre vision de la France à des gens qui n'écoutent pas et qui sous prétexte que vous êtes leurs hôtes se permettent de surinterpréter vos propos. Rassurez-vous, je ne suis pas dupe et je ne pense pas être la seule. 2007 était une campagne de journalistes ? La […]

Par Militants de l'Espoir à gauche

www.segoleneroyal-meag.com/article-vox-populi-vox-dei-78886881.html 

Publié dans Ségolène Royal

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