Un Français sur cinq a connu la pauvreté

Publié le par desirsdavenirparis5

Le manque crucial d'argent touche 13 % des Français mais, selon un nouvel indicateur de «bien-être», ce sont 22% qui souffrent au quotidien.

 

La richesse n'est pas qu'affaire d'argent, l'épanouissement non plus. Fort d'un nouvel indicateur, l'Insee estime que plus d'un Français sur cinq a traversé une période de «pauvreté», en tenant compte des difficultés de la vie quotidienne, notamment à trouver un logement. «La pauvreté ne se réduit pas aux seuls revenus», a souligné Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, en présentant à la presse l'édition 2010 de «France, portrait social» publié par l'institut.

A la suite du rapport du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, remis l'année dernière à Nicolas Sarkozy, qui veut dépasser le PIB comme stricte mesure d'évaluation du niveau de vie des populations, l'Insee a créé une grille de «la pauvreté en conditions de vie». Celle-ci tient compte des contraintes budgétaires (découverts bancaires), des retards de paiement (de son loyer ou des factures), mais aussi de la possibilité de manger de la viande tous les deux jours, de partir en vacances une semaine par an, d'acheter des vêtements neufs, de recevoir famille et amis...

13% des Français vivent avec moins de 950 euros par mois

Au regard de ces critères de bien-être, 22% des Français de plus de 16 ans ont connu entre les années 2004 et 2007 au moins une année de pauvreté, souvent de manière temporaire notamment pour les ménages jeunes. Seuls 4% sont restés dans cet état durant les quatre années.

«La pauvreté monétaire» (disposer de moins de 950 euros par mois) «touche 13% de la population», rappelle Stéfan Lollivier, directeur des études sociales à l'Insee, et «la pauvreté non monétaire» touche une population «équivalente», mais seuls 4% y restent de manière durable, souligne-t-il.

Cette chute temporaire dans la pauvreté s'explique notamment par «une croissance, des gains de productivité et un pouvoir d'achat relativement faibles en France», qui renforcent les «aléas» et l'impact sur la consommation, souligne Jean-Philippe Cotis.

Niveau de vie dégradé pour les personnes âgées

La France n'est pas seule dans ce cas, «dans tous les pays industrialisés il y a des aléas dans une vie professionnelle», qui sont« encore plus forts dans les pays anglo-saxons» où les gens «ont plus de mal à sortir de la pauvreté» faute de bénéficier du système de redistribution à la française, souligne Jean-Philippe Cotis.

Par compléter ce tableau, l'Insee a esquissé un autre indicateur, qui évalue, lui, la «qualité de vie» en mêlant état de santé, conditions de travail, niveau d'éducation, sécurité, contact avec les autres. Sans surprise, les personnes aux revenus faibles et les familles monoparentales «sont les deux groupes qui ont la qualité de vie la plus dégradée» au regard de ces critères. Le risque de dégradation est nettement moindre pour le quart des Français les plus aisés; il est plus fort pour les personnes âgées dont la santé et le nombre de contacts avec l'extérieur se dégradent.

17.11.2010, 07h38, Le Parisien

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Danielle Steel et Les Presses de la Cité ont choisi de soutenir l’Association Emmaüs à l’occasion de la sortie du livre Offrir l’espoir. 

 

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Au fil de ce récit remarquable de sincérité, Danielle Steel évoque les rencontres qui l’ont marquée,  bouleversée, parfois effrayée. Tout en dénonçant l’indifférence des pouvoirs publics face à la précarité, elle  invite chacun d’entre nous à « offrir l’espoir ». 

Un témoignage poignant mais aussi édifiant sur un engagement personnel hors du commun. 

 

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La Maraude, une activité historique de l’Association Emmaüs

Aujourd’hui, si l’association gère et anime plus de 60 centres d’accueil et d’hébergement pour les personnes sans abri, elle a également développé ses activités de maraudes puisque 5 équipes sillonnent la capitale, le  Bois de Vincennes aux portes de Paris et l’aéroport de Roissy, pour tisser des liens avec les personnes  contraintes de vivre à la rue. Des travailleurs sociaux expérimentés, salariés de l’association, parfois  accompagnés de bénévoles, vont ainsi, de jour comme de nuit, à la rencontre des personnes qui ne se  rendent pas dans les structures d’accueil. Par leur action basée sur l’écoute et le dialogue, ces équipes créent  un lien social, informent et sensibilisent les plus démunis sur les possibilités d’accueil et d’accompagnement.

 

En achetant « Offrir l’espoir », un témoignage exceptionnel de Danielle Steel, les lecteurs aideront  concrètement l’Association Emmaüs dans son combat quotidien contre la misère. 

Paru le : jeudi 4 novembre 2010

144  pages , Prix de vente : 15 € , Traduit de l’anglais par Florence Bertrand

 

1€ reversé à Association Emmaüs sur chaque exemplaire du premier tirage de l’ouvrage

 

Créée en 1954, l’Association Emmaüs est l’une des plus anciennes et des plus importantes structures du Mouvement  Emmaüs, fédéré par Emmaüs France. La mission de l’Association Emmaüs se concentre essentiellement autour de l’accueil  et de l’accompagnement des personnes sans abri. Elle est à  distinguer des communautés de compagnons installées sur tout le territoire. L’Association Emmaüs compte actuellement 500 salariés. Elle gère et anime 5 équipes de maraudes, 12 espaces d’accueil, 30 centres d’hébergement, 9 pensions de famille, des logements d’insertion et des services transversaux

(logement, culture, santé...), à Paris, en région parisienne, en Haute Normandie et dans la région Centre. L'Association Emmaüs accueille plus de 2 000 personnes par jour. 

 

Publié dans Exclusion-pauvreté

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