Pas de bonheur obligatoire !LE BLOG DE JEAN-FRANCOIS KAHN
Notre quart d’heure philosophique : Libération m’avait demandé un texte répondant à la question « une alternative de société doit-elle tendre à rendre heureux ? ».
Je vous livre la réponse :
On a prêté à Hegel la paternité de l’idéologie de la « fin de l’Histoire ». Très contestable.
Mais, d’une certaine manière, toute forme de pensée « millénariste » tendant à promouvoir ou à prédire d’avènement d’une société idéale, sinon parfaite, induit l’acceptation d’une philosophie de la « fin de l’Histoire ».
Et toute philosophie de la « fin de l’Histoire » implique, elle, une renonciation à cette forme suprême de bonheur que distille la participation à un projet collectif, surtout lors des phases victorieuses, visant à l’animation voire à l’accélération de l’Histoire.
Le communisme, officiellement idéologie de la quête d’un bonheur universel dès lors, qu’arrivé à ses fins, il refusait son propre dépassement et idéalisait l’ankylose de l’Histoire, devait donc nécessairement déboucher sur le malheur.
Prenons garde qu’il n’en soit de même de l’écologisme version « Verte »
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TEMPÊTE : MESSAGE PERSONNEL
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MUTIPLIÉ PAR TROIS
Dimanche 28 Février 2010
Jean François Kahn