Le G20 ne voit pas la révolution mondiale qui est en marche : La pandémie atteint le camp occidental
C'est toujours comme ça avec les révolutions, on ne sait jamais ni comment, ni quand, ni où elles vont surgir. Et puis voilà qu'un « tremblement de terre » (Robert Fisk) secoue soudain le Moyen-Orient, se propage en ondes de choc un peu partout dans le monde, médusant les dirigeants établis de tous pays.
Des potentats arabes en panique
Les roitelets locaux en sont si tourneboulés qu'ils en viennent à promettre rien moins que la démocratie [rires] et à faire n'importe quoi :
augmenter à tout hasard les salaires des fonctionnaires(« roi » Bachar de Syrie),
renoncer à un état d'urgence antédiluvien (« roi » Bouteflika d'Algérie),
ouvrir les portes de ses prisons (« roi » Hamad de Bahreïn),
promettre 36 milliards de dollar à son peuple pour prix de son silence (« roi » Abdallah d'Arabie saoudite).
Pas sûr pourtant que toutes ces mesures improvisées dans une certaine panique suffisent. Car l'autre problème avec les révolutions, c'est qu'une fois parties, on ne sait plus trop comment, quand et où elles vont s'étendre.
La pandémie atteint le camp occidental
Déjà, les premières secousses sérieuses se sont fait sentir dans l'Etat du Wisconsinaux Etats-Unis et en Grèce où les émeutiers s'attaquent directement aux symboles du pouvoir........