L'observatoire de DSK
Dominique Strauss-Kahn, c’est le furet du bois-joli. Il est passé par ici, il repassera par là. On n’arrête pas de parler de lui. Lorsque Ségolène Royal se déclare candidate aux primaires du PS, c’est parce qu’elle se dit persuadée qu’il ne le sera pas. Si, au contraire, Martine Aubry se tait, les commentateurs disent : « elle prépare l’arrivée de DSK ». Mais lui, personne ne l’attrape. Comme le furet. Dernier exercice de style : notre confrère du Nouvel Observateur, lui consacre sa Une et une dizaine de pages. François Bazin dit « rien n’est sûr, mais on va vers une candidature Strauss-Kahn ». Mais l’animal si désiré reste insaisissable. Pour une raison simple : il ne voit pas (ou presque pas) les journalistes (1). Ceux-ci sont réduits à interroger l’entourage. « Comment va-t-il ce matin ? » , « a-t-il mangé sucré ? Salé ? » On invoque son épouse Anne Sinclair. « elle serait pour » (notez le conditionnel…). Au passage, les mêmes qui trouvent injuste le placard d’Audrey Pulvard, ne sont pas en reste pour ausculter le couple français le plus célèbre de Washington.
Au fait Dominique Strauss-Kahn est-il réellement muet ? En fait, non. il parle même beaucoup.
Le discours sur l’Europe du 19 novembre à Francfort.
2- Le débat sur la gouvernance mondiale à Genève le 8 décembre.