Histoire du viol

Publié le par desirsdavenirparis5

 

Suspicion ou tolérance sociale... depuis le Moyen Âge, c'est une constante, les femmes victimes de viol ont toujours dû se justifier.   

« Pour faire reculer les violences, il est essentiel d’écouter la parole des victimes, même supposées. Si la présomption d’innocence est un principe fondamental, elle ne peut être un alibi à la négation de cette parole. Dominique Strauss-Kahn dispose d’avocats efficaces, de moyens financiers, d’une famille et d’amis prêts à le défendre. Souhaitons à cette femme migrante, mère seule avec enfant, autant de soutiens à l’heure où sa vie, en plus d’être bouleversée, va être disséquée. »

Ainsi s’ex­priment dans Le Monde (20 mai 2011) Béatrice Gamba et Agnès Guérin-Battesti, porte-parole de l’association Mix-Cité.

Dans son Histoire du Viol, XVIe-XXe siècle (Seuil, 1998) l’historien Georges Vigarello rappelle qu’au Moyen Âge, le viol sur les enfants et sur pucelles sont lourdement condamnés mais, malgré des textes de lois très clairs, la tolérance sociale reste extrême sur le viol des femmes adultes........


 


Sophie Divry est journaliste et écrivain. Elle a publié en 2010 La Côte 400 (Les Allusifs Éditions)

www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/Chroniques/Histoire-du-viol/Default-6-2676.xhtml

Publié dans Femmes

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