Devenir Français et voter, pour ne plus se sentir « humiliés »

Publié le par desirsdavenirparis5

Zhor, 59 ans, aide-soignante auprès de malades d'Alzheimer, vit en France depuis plus de trente ans. Elle n'a que le passeport algérien – « Une absurdité. »

« Au début, je votais au consulat d'Algérie, et puis j'ai arrêté. Ça ne représente plus grand-chose pour moi. L'Algérie, ce n'est pas mon pays. »

J'ai rencontré Zhor au bureau des naturalisations de la préfecture de police de Paris, où je me suis rendue pour savoir si ceux qui demandent la nationalité française liaient leur démarche au droit de vote.

Là, ils étaient trois Algériens, nés Français avant l'indépendance de 1962, à attendre que la préfecture acte leur « réintégration ». Cette procédure est censée être moins longue que les trois années en moyenne que prend d'ordinaire une naturalisation.

Ben : « Je suis Français, qu'on le veuille ou non »

Ben est lui arrivé en France à la fin de l'année 1980 pour entamer un troisième cycle de biologie. Sa thèse obtenue, il est resté. Il a enchaîné les missions d'intérim dans l'industrie pharmaceutique, épousé une Algérienne qui avait fui en France les années noires de l'islamisme.

Ensemble, ils ont trois enfants nés en France et Ben dit qu'il est « Français qu'on le veuille ou non ». (Ecouter lle son)

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Par Chloé Leprince | Rue89 | 22/05/2011 | 12H12

www.rue89.com/carte-delecteur/2011/05/22/devenir-francais-et-voter-pour-ne-plus-se-sentir-humillies-204776

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