Comment la France escamote 120 milliards d'euros de sa dette
Vous avez aimé l'histoire de la dette grecque ? Vous adorerez celle du trou de la Sécurité sociale. Sur les 150 milliards d'euros qu'il représente selon la Cour des comptes (on ne dispose pas de chiffres précis), 93 milliards se sont évaporés des comptes de la dette publique.
La dette publique de la France étant de 1 500 milliards d'euros à la fin de 2009, ce déficit non comptabilisé correspond donc à une « omission » de plus de 6%.
Ce n'est pas tout : le déficit de la Sécurité sociale en 2009, soit 26,5 milliards d'euros, a fait l'objet d'un autre tour de passe-passe qui a plombé les comptes de l'Acoss, la caisse centrale des Urssaf, autrement dit leur « banquier ».
Vous lirez successivement en appuyant sur http://www.rue89.com/jean-de-maillard/2010/02/23/comment-la-france-cache-120-milliards-d-euros-de-dette-publique-139993
La Cades, boîte noire de la dette publique
Le trou de la Sécu fait au moins le bonheur des banquiers
La dette de l'Acoss, nouvelle martingale de l'Etat dépensier
Il faudra bien payer un jour toutes ces dettes, avec en plus les intérêts dus aux banquiers, mais cela attendra, sans doute après les élections présidentielles. La faillite est à nos portes, mais rassurez-vous : vous ne le verrez pas avant 2012, du moins si tout continue d'aller bien jusque-là !
Par Jean de Maillard | Magistrat | 23/02/2010 | 15H16 in Rue 89