Alain Gresh et le basculement du monde

Publié le par desirsdavenirparis5


 


Directeur adjoint du Monde Diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient, Alain Gresh lance une université populaire sur le monde arabe. Alors que s’y poursuivent les révoltes, rencontre avec ce spécialiste du Proche-Orient, ancien permanent du PCF et toujours animé d’une flamme internationaliste.
 

 
Quel est votre parcours de jeunesse, d’où vous vient cette fibre internationale ?
Alain Gresh : Je suis né en Egypte en 1948, et y ai vécu jusqu’à l’âge de 14 ans dans une période particulièrement agitée de l’histoire égyptienne : en 1952, les officiers libres prennent le pouvoir, en 1956, c’est la guerre de Suez… Ma mère était très communiste dans sa vision du monde. J’ai donc grandi dans un milieu progressiste et dans une période agitée et cela m’a, je pense, profondément marqué. En 1956, quand Nasser reconnaît la République populaire de Chine, un centre culturel chinois s’ouvre au Caire. J’avais alors 8 ans et on allait y voir les films sur la résistance anti-japonaise !
 
Vous grandissez en Egypte, quel est votre rapport avec la France, à quel moment y arrivez-vous ?

Alain Gresh : Ma mère était juive d’origine russe, née en Suisse. Mes grands-parents, venus de Lituanie et de Saint-Pétersbourg, s’étaient connus en Suisse pendant la Première guerre mondiale. Il y avait en Egypte une population d’origine étrangère très nombreuse dont la langue de communication était le français.  ......
  QUESTIONS 
Votre lien personnel avec le monde arabe est donc essentiel. Comment analysez-vous ce qui s’y passe depuis des mois ?

 

 
 
Quelles conséquences peut avoir ce printemps arabe sur la situation en Palestine ?
 

 
Vingt ans après le début des négociations de Madrid qui ont conduit aux accords d’Oslo, quel bilan des stratégies du mouvement national palestinien?
Obama, qui est apparu comme le président américain le plus « pro-palestinien » vu depuis longtemps à la Maison Blanche, a échoué dans sa tentative de faire plier Netanyahou sur la colonisation…

Ne peut-on rien attendre des puissances émergentes, Inde, Brésil, Afrique du Sud, etc. ?

Une période fortement marquée ces dix dernières années en Occident par la montée de l’islamophobie. Les révolutions arabes ne vont-elles pas permettre de contrecarrer un peu ce sentiment ?

Comment percevez-vous la gauche de gauche française aujourd’hui, son positionnement sur les débats que nous venons d’évoquer et au-delà, sa vision des relations internationales ?

   
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