Lancement du courant l’espoir à gauche
LE BILLET DE CAROLINE WERKOFF
La réunion de lancement de l’espoir à gauche s’est tenue samedi après-midi 31 Janvier 2009 à l’assemblée Nationale. Que dire de cette réunion ? D’abord que la salle était comble (350 personnes), ce qui est toujours bon signe.
A la tribune, tous les dirigeants de ce courant, le premier du parti socialiste, étaient présents : Jean-Louis Bianco, Dominique Bertinotti, Aurélie Filipetti, Manuel Valls, Vincent Peillon, David Assouline, François Rebsamen, Najat Belkacem, Delphine Batho et Gaétan Gorce. Ne manquaient à l’appel que Julien Dray, Jean-Pierre Mignard, absent pour cause de grippe, et Ségolène Royal, occupée à Bélem par le Forum Social Mondial.
On pourra regretter la forme très traditionnelle de cette réunion : à la tribune se sont succédé pendant près de trois heures les discours des leaders du courant, sans aucune intervention possible de la salle. A se demander si nous avions déjà entendu parler des expériences de démocratie participative menées pendant la campagne.
A part cette regrettable organisation formelle, les discours des uns et des autres étaient riches et intéressants.
Manuel Valls a rappelé que nous devions être solidaires de Ségolène Royal lorsque son livre, qualifié de très personnel par Jean –Louis Bianco, serait l’objet de critiques. Il est en effet toujours trop facile de sortir des citations hors contexte pour les retourner contre leur auteur.
Aurélie Filipetti, dans une très belle intervention littéraire, est partie d’une expérience vécue dans sa circonscription, celle de Gandrange, où Nicolas Sarkozy était venu il y a un an en promettant mille choses dont la sauvegarde des emplois, des crédits supplémentaires pour éviter les délocalisations, promesses restées lettre morte par la suite, suscitant déception et rancœur dans les ménages populaires qui croyaient dans la faculté du président de la république à faire changer les choses.
Jean-Louis Bianco a rappelé que la bataille des idées est la plus importante pour reconquérir le pouvoir. Désirs d’avenir, partout en France, devra être un cadre essentiel du débat et de l’invention de nouvelles idées politiques réalisables par la gauche au pouvoir.
Vincent Peillon, qui dirige le courant, a lu le message de Ségolène Royal, dans lequel elle rappelait combien il est important que nous soyons unis entre nous pour travailler dans de bonne conditions et faire progresser nos idées et notre conception de l’action politique à l’intérieur du parti socialiste.
Au final, cette réunion de lancement était réussie. Malgré les rumeurs de tension entre les royalistes de longue date et les autres, devenus alliés lors du congrès, tous ont donné l’image d’une équipe capable de s’entendre pour faire fonctionner un mouvement structuré à l’intérieur du parti socialiste. Je vous invite à consulter prochainement le site de l’espoir à gauche (http://www.espoir-a-gauche.fr/), pour connaître l’organigramme précis de sa direction.
Caroline Werkoff
La réunion de lancement de l’espoir à gauche s’est tenue samedi après-midi 31 Janvier 2009 à l’assemblée Nationale. Que dire de cette réunion ? D’abord que la salle était comble (350 personnes), ce qui est toujours bon signe.
A la tribune, tous les dirigeants de ce courant, le premier du parti socialiste, étaient présents : Jean-Louis Bianco, Dominique Bertinotti, Aurélie Filipetti, Manuel Valls, Vincent Peillon, David Assouline, François Rebsamen, Najat Belkacem, Delphine Batho et Gaétan Gorce. Ne manquaient à l’appel que Julien Dray, Jean-Pierre Mignard, absent pour cause de grippe, et Ségolène Royal, occupée à Bélem par le Forum Social Mondial.
On pourra regretter la forme très traditionnelle de cette réunion : à la tribune se sont succédé pendant près de trois heures les discours des leaders du courant, sans aucune intervention possible de la salle. A se demander si nous avions déjà entendu parler des expériences de démocratie participative menées pendant la campagne.
A part cette regrettable organisation formelle, les discours des uns et des autres étaient riches et intéressants.
Manuel Valls a rappelé que nous devions être solidaires de Ségolène Royal lorsque son livre, qualifié de très personnel par Jean –Louis Bianco, serait l’objet de critiques. Il est en effet toujours trop facile de sortir des citations hors contexte pour les retourner contre leur auteur.
Aurélie Filipetti, dans une très belle intervention littéraire, est partie d’une expérience vécue dans sa circonscription, celle de Gandrange, où Nicolas Sarkozy était venu il y a un an en promettant mille choses dont la sauvegarde des emplois, des crédits supplémentaires pour éviter les délocalisations, promesses restées lettre morte par la suite, suscitant déception et rancœur dans les ménages populaires qui croyaient dans la faculté du président de la république à faire changer les choses.
Jean-Louis Bianco a rappelé que la bataille des idées est la plus importante pour reconquérir le pouvoir. Désirs d’avenir, partout en France, devra être un cadre essentiel du débat et de l’invention de nouvelles idées politiques réalisables par la gauche au pouvoir.
Vincent Peillon, qui dirige le courant, a lu le message de Ségolène Royal, dans lequel elle rappelait combien il est important que nous soyons unis entre nous pour travailler dans de bonne conditions et faire progresser nos idées et notre conception de l’action politique à l’intérieur du parti socialiste.
Au final, cette réunion de lancement était réussie. Malgré les rumeurs de tension entre les royalistes de longue date et les autres, devenus alliés lors du congrès, tous ont donné l’image d’une équipe capable de s’entendre pour faire fonctionner un mouvement structuré à l’intérieur du parti socialiste. Je vous invite à consulter prochainement le site de l’espoir à gauche (http://www.espoir-a-gauche.fr/), pour connaître l’organigramme précis de sa direction.
Caroline Werkoff